Ca, c'est pas fait!

Ce matin, nous avions prévu de monter à la fenêtre (voir article précédent), mais deux gentils policiers nous ont barré la route à cause des incendies. Nous avons tout de même pique-niqué dans une aire vraiment idyllique.

Ça, c'est fait!

Chaque fois que nous terminons un repas, achetons des cartes postales, effectuons une visite comme le volcan, ou une action banale comme la vaisselle ou faire le lit, nous concluons « Ça, c'est fait! ».

C'est devenu l'expression favorite de nos vacances.

Quand les Tiphagne et les Charbonnel seront dans l'avion, je dirai: « CA, C'EST FAIT! »

Je plaisante, évidemment...

JOYEUX DIPAVALI

Hier, dimanche 31, avait lieu la fête du Dipavali qui est une fête largement fêtée dans la plupart des pays où vit une importante communauté indienne ou de religion hindouiste.

Cette fête commémore le retour de Rama à Ayodhya. Les habitants de cette ville avaient alors éclairé les rues, où passait le roi, avec des lampes à huile, en terre cuite. C'est donc la fête de la lumière, les hindouistes s'offrent des cadeaux et tirent des feux d'artifice.

Nous avons « subi » un spectacle interminable de danses dans le style Bollywood pour pouvoir assister à un défilé impressionnant dans une débauche de couleurs et de bruit assourdissant, de lumière, de danseurs en costume traditionnel et de groupes de tambours sacrés.

La peau des tambours est régulièrement retendue sur un brasier qui suit les musiciens dans une brouette.

29 octobre 2011

Cet après-midi, pendant que je me reposais et mettais en place le repas du soir *, les Tiphagne et les Charbonnel se sont promenés sans la plaine des Cafres, pas très loin du Tampon.

Ils ont eu l'impression, dixit, de se retrouver parfois en Bretagne à cause de la présence d'ajoncs puis dans le pays basque. C'est une terre d'élevage avec des moutons et des vaches dans de vastes prairies (vastes par rapport au reste de l'île).

Alors que ce matin, la température avoisinait les 32° au marché de Saint-Pierre, celle de la plaine est tombée (de façon vertigineuse, précise Roselyne) à 16°!

Nos randonneurs se sont rendus au belvédère de Bois Court qui domine l'îlet Grand Bassin qui n'est relié à la civilisation que par un monte-charge. Ils préviennent les prochains visiteurs de se présenter à l'horloge hydraulique ¼ heure avant l'heure pleine pour pouvoir admirer et comprendre son mécanisme...

*Ce soir, nous mangeons des camarrons au lait de coco. A vous de trouver de quoi il s'agit...

La recette fera l'occasion d'un article si les convives apprécient le plat.

ILET-A-CORDES

Vendredi 28 octobre, nous sommes allés dans le cirque de Cilaos. Si la route pour parvenir à la petite ville qui donne son nom au cirque est vraiment sinueuse ( rappel: 400 virages), celle pour parvenir à Ilet-à-Cordes, en rajoute une louche supplémentaire: 10 kilomètres en 1 heure environ!

Cet endroit s'appelle ainsi car autrefois, sans route, on y accédait par échelles de cordes!

Au bout du monde, parmi quelques cases, de tout petits champs au milieu des cailloux. La moindre parcelle de terre est utilisée: On peut trouver 3 plants de haricots coincés entre 2 cailloux.

C'est ici, entre autre, que sont cultivées la lentille et la vigne qui produira le vin de Cilaos. Nous avons goûté la cuvée 2011, déjà en bouteille car récoltée en janvier. C'est le vignoble le plus austral de la France.

incendie à Maïdo

Nous sommes allés sur le pic de Maïdo mardi. Nous avons quitté le site vers  14 heures. Hélas vers 15 heures, un pyromane a allumé un feu qui depuis brûle la forêt de tamarins, un vrai désastre.
Ce soir, nous sommes sur la terrasse des Charbonnel et nous apercevons le rougeoiement de l'incendie.

Les moyens pour éteindre l'incendie sont très limités: pas de canadair, uniquement les hélicoptères et les pompiers. l'année dernière, l'incendie au même endroit a duré un mois!
http://www.linfo.re/-Societe-/Maido-le-feu-menace-les-Avirons

LES LITCHIS

Hier soir, nous sommes allés mangés chez Sonia qui nous avait préparé un repas typiquement créole: punch tamarin et punch fraise, chouchou gratiné, rougail saucisse, tarte coco et petit rhum arrangé.
Bien que ce ne soit pas la saison, Sonia nous a proposé des litchis de son jardin qu'elle avait décongelés.
Je suis réconciliée avec ce fruit que je trouve fadasse en métropole mais ici, c'était un régal. Je veux revenir à la Réunion en décembre pour manger des litchis directement sur l'arbre!


Evidemment, pas cette année...

ARRIVEE DES TIPHAGNE ET DES CHARBONNEL

Samedi, j'ai amené Ghislaine à l'aéroport. Son  avion  était prévu à 8 heures 55 et l'avion de Roselyne à 8 heures 30. Finalement, l 'avion de Roselyne s'est garé juste à côté de celui de Ghislaine qui était sur le départ!!! Parfaitement parfait!!!
Les nouveaux arrivants sont restés amorphes toute la journée mais nous sommes allés à Saint-Pierre et faire les courses pour éviter qu'ils s'endorment.
Le lendemain, après une nuit de sommeil, tout allait bien.

La météo à la Réunion

Pour ceux de la métropole qui s'inquiètent du temps, il faut savoir qu'il y a 100 micro-climats sur l'île!
Donc, on ne peut réduire la carte météo à une seule icône comme elle est présentée à Paris.
Ce matin, il faisait un temps magnifique quand nous sommes parties à 8 heures 15. Lorsque nous sommes arrivées à la Fenêtre, le temps était également très beau. Nous étions en short et tee-shirt. Du fond du cirque montaient des nuages et lorsque nous sommes redescendues vers l'Entre-Deux, le temps était couvert mais chaud. Nous sommes allées à la plage et nous nous sommes baignées sous le soleil mais avec une légère brise.
Ce soir, 19 heures, il fait nuit , je suis en petite robe à manche courte...

JEUDI 20 OCTOBRE

Il ne manquait à Ghislaine que la montée aux Makes et à la Fenêtre pour compléter son séjour.

Ce fut le but de notre dernière excursion ensemble.

Les Makes est un joli village dans les Hauts. Sur la route, après les champs de canne à sucre, des parcelles de maraîchage ( fraises, artichauts, haricots, caféiers, etc.)

Avant d'arriver à la Fenêtre, d'agréables aires de pique-nique bien aménagées et fleuries. Sur les bas-côtés, des quantités d'arums.

La Fenêtre est un balcon sur le cirque de Cilaos. Magnifique spectacle!

Retour par le village de l'Entre-Deux avec de belles maisons créoles.

MERCREDI 19 OCTOBRE

Tout d'abord, nous sommes allées au domaine du « Café grillé » qui est un parc botanique avec entre autre une caféière (pas une cafetière...).

Nous n'étions que 2 pour la visite guidée car le domaine vient d'ouvrir au public.

Ghislaine a pu déguster un excellent café et moi, j'ai bu un jus d'ananas frais.

L'après-midi, nous avons visité l'usine sucrière du Gol, visite chaleureuse...dans tous les sens du terme!

Nous avons pu goûter le sirop « lacuite » un peu comme le caramel, et différents sucres.

Après ce hammam improvisé, un petit plouf s'imposait: direction la plage de Saint Pierre, moins jolie que l'Hermitage mais avec des fonds plus sablonneux.

MAÏDO ET CIRQUE DE MAFATE

Le piton Maïdo (2203 m)est un balcon pour admirer Mafate d'en haut.

Nous y sommes grimpées en voiture. La vue est superbe.

Le cirque Mafate est un cirque uniquement accessible à pied ou en hélicoptère. Aucune route ne le traverse. Il y a environ 700 mafatais qui habitent dans des hameaux qu'on nomme îlets. Les îlets sont posés sur des plateaux en à-pic. Pas de services publics, pas d'hôpital, pas de poste, pas de médecin ( Il vient en hélicoptère, si besoin). Quant à l'école, elle s'adapte à la particularité du cirque: 4 écoles, une dizaine de professeurs des écoles, plus de 100 enfants pour la plupart internes de la maternelle au CM2. Les horaires ont été aménagés pour faciliter le retour des enfants à leur domicile qui se trouve souvent à plusieurs heures de marche.

Est-ce qu'ils ont des Z.I.L.?. Comment font-ils pour faire leurs concertations, ont-ils des conférences pédagogiques?

Franchement, ça ne nous dit rien d'aller y habiter!!!

HELICOPTERE

Pour ceux qui vont remplacer Ghislaine, ne pas lire l'article suivant!!! Si vous lisez malgré tout, tant pis pour vous, vous n'aurez plus la surprise et ce serait bien dommage...

Ce matin, mardi 18 octobre, nous avons survolé l'île en hélicoptère.

Il s'agissait d'un vol d'une durée de 45 minutes au dessus des 3 cirques, du volcan et d'un retour par le lagon.

Nous avons survolé d'abord la côte avec ses cultures de cannes à sucre puis le cirque de Cilaos avec l'Ilet à Cordes, puis le cirque de Mafate, inaccessible par la route, le cirque de Salazie avec une descente vertigineuse dans le Trou de Fer. Le Trou de Fer est un gouffre dans lequel tombe la chute d'eau la plus spectaculaire de l'île.

C'est le clou du survol. L'hélicoptère est proche de la paroi puis il remonte pour sortir du trou , on débouche brusquement et on se retrouve tout en haut du cirque. C'est comme une montagne russe!!! c'est très difficile à expliquer, il faut le vivre!

Puis nous avons survolé le volcan dont nous avons pu voir le cratère Dolomieu, la rivière des Remparts qui est une faille impressionnante de 1500 m de profondeur.

C'était intéressant de revoir tous ces paysages, cette fois-ci vus du ciel.

Attention aux oreilles au retour sur le plancher des vaches. La décompression fut difficile et Ghislaine est restée sourde pendant deux heures!!!

LE CIRQUE DE SALAZIE

Après un week-end très tranquille de shopping à Saint Pierre et un repas créole chez Sonia, nous voici parties le lundi 17 octobre sur la route du cirque de Salazie.

Rien à voir avec la route de Cilaos: moins de virages et pas une mi-route comme dirait les vendéens!

Beaucoup de cascades à admirer tout le long de la route. L'une d'elles, Pisse en l'Air, tombe sur la route!

Dans ce cirque, la spécialité est la culture du chouchou qui se consomme de l'entrée au dessert!

On aperçoit les lianes de la plante qui ont colonisé la moindre ravine.

Juste après le village de Salazie, le voile de la mariée est un ensemble de cascades très proches les unes des autres mais hélas, pour nous, l'eau n'était pas très abondante.

Hell-Bourg est la véritable capitale du cirque avec des cases restaurées aux couleurs vives.

Dans ce village, nous avons visité la maison Folio, superbe maison créole et son jardin avec une guide qui parlait créole et avec un débit impressionnant!

Nous avons déjeuné au restaurant «  Ti Chouchou », vraiment très sympa.

LE VOLCAN

Normalement parties pour Salazie et voyant les sommets ennuagés, nous avons tenté notre chance du côté du Piton de la Fournaise que nous n'avions pas pu découvrir la semaine dernière à cause du mauvais temps.

Cette fois-ci, bonne pioche, le temps était magnifique.

Nous avons descendu les 400 marches pour accéder à l'enclos Fouqué et nous sommes arrivées au cône strombolien « Formica Léo ».

 La marche était difficile sur des coulées de lave durcie. Ghislaine a continué vers la chapelle de Rosemont qui est un tumulus de lave pendant que je l'attendais au soleil au bas de l'escalier...

Il fallait ensuite remonter ces fameuses marches...A 2200 mètres d'altitude, on est plus vite essouflé!

Nous avons réussi la remontée en 30 minutes sans souffrir. C'était finalement moins difficile que nous l'avions imaginé.  

LA DIAGONALE DES FOUS

Ce matin, vendredi 14 octobre, nous sommes allées voir le passage des coureurs du Grand raid et encourager Patrick, le mari de Nicole qui participe à cette course, également appelée « la diagonale des fous »!

Il s'agit d'un ultra-trail dont le trajet traverse l'île du sud-est (Saint Philippe) au nord (Saint Denis) en passant par le volcan et les trois cirques soit un dénivelé cumulé de près de 10000 mètres pour une distance de 160 kilomètres sous la pluie et dans le froid , la nuit. Un truc de dingue !!! Le départ était jeudi 13 octobre à 22 heures. L'arrivée estimée du premier, c'est ce soir vers 21 heures...

l'arrivée du dernier doit être avant dimanche 16 heures.

Quand nous avons vu Patrick, ce matin, il avait déjà 50 kilomètres dans les pattes et paraissait assez frais! Il prévoit de dormir un peu à Cilaos.  

Mercredi 12 octobre, excursion à Cilaos

Cilaos est un des 3 cirques de la Réunion.

Nous sommes parties de bonne heure car la météo prévoyait de la pluie l'après-midi à Cilaos, ce qui fut le cas.

La route pour y accéder est elle-même une curiosité: pas moins de 400 virages pour 37 kilomètres et 1200m de dénivelé!

Certaines épingles à cheveux nécessitaient que je repasse la première pour pouvoir les franchir. 

Quelques passages sont très étroits (1 véhicule à la fois) et on avance au klaxon pour prévenir les véhicules venant à contre-sens.

Il y a trois tunnels à une voie, étroite de plus, et c'est la première voiture engagée qui est prioritaire.

Tout au long de la route, de magnifiques points de vues. La passagère a apprécié le parcours grandiose plus que la conductrice.

Les plus rapides mettent 50 minutes pour arriver à Cilaos, nous avons mis 1 heure 15.

Nous avons fait une randonnée de 2 heures pour nous rendre à la Roche Merveilleuse qui domine la ville dans le cirque et donne un point de vue sur le Piton des Neiges, 3070m.

A Cilaos, on cultive la lentille et la vigne qui sont les spécialités. On peut y trouver de la dentelle très chère.

Nous sommes fières d'avoir vaincu la route de Cilaos!!!

MARDI 11 OCTOBRE

Nous avions décidé de profiter un peu de la plage. En route, nous nous sommes arrêtées au « Souffleur ». C'est un trou dans la côte rocheuse par lequel s'engouffre la mer. L'eau semble ensuite jaillir comme un geyser. Très impressionnant!

Ghislaine a pu enfin connaître la joie de se baigner dans l'océan indien dans un lagon, normalement à l'abri des requins...

Après la baignade et un petit bain de soleil (pas trop long, car nous craignons toutes les deux les coups de soleil), petite pause déjeuner et départ vers les hauts pour un village artisanal et le musée Villèle dont nous avons suivi, cette fois-ci, la visite guidée. C'est une ancienne maison coloniale avec des meubles superbes en bois de nattes, tamarin, acajou, letchi, camphre et d'autres essences exotiques. Le guide a beaucoup insisté sur l'esclavage qui a fait la fortune de la famille qui possédait cette maison.